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LE TRÉSOR DE LA MAURE

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BERGERE ET SON TROUPEAU.jpg

Chaque matin, la petite Margarita quittait le village de Saint Jeannet lorsque le chant du coq réveillait ses habitants, le clocher frappant les six coups de l'aurore.

Blondinette au visage clair parsemé de taches de rousseur, elle poussait devant elle son troupeau de vingt sept moutons et douze chèvres, encadré par Lilou actif et aboyeur. D'une main elle tenait son bâton et de l'autre, dans un torchon noué, une tranche de pain noir et quelques figues sèches pour attendre la soupe du soir.

A douze ans, Margarita était l'aînée des quatre enfants de la famille Trastour.

Elle vivait avec ses frères et sœurs chez son oncle et sa tante Raymond et Marie Bérenger, depuis qu'une mauvaise fièvre avait emporté son père et sa mère.

En ce jeudi matin du printemps 973, Margarita conduisait paître ses bêtes jusqu'à la bastide du Suy Blanc, située sur la colline dominant le Var, pour n ' en revenir le soir qu'à la nuit tombée.

La fillette connaissait toutes les étapes du long chemin qui, du Peyron, passait par le Bois et la Font du Renard, où les animaux pouvaient s'abreuver, avant de parvenir au col du Pilon, où l'oratoire rassurant de Saint-Michel annonçait le but.

L'air était chaud et les clarines tintaient en notes aiguës, soulignées par les aboiements joyeux de Lilou.

Parvenue au Plan du Bois, Margarita fit accélérer le pas, au souvenir des histoires de loups racontées par l'oncle Raymond les soirs à la veillée. Combien de pauvres voyageurs égarés n'avaient-ils pas été victimes d'agressions bestiales, dans ce sauvage quartier ? Leurs évocations faisaient frissonner Margarita tout comme les récits de violences perpétrées par les bandes d'Infidèles qui s'attaquaient aux villages des environs. Ne disait-on pas qu'ils s'étaient installés dans les bois au-dessus de Cagnes?

Mais l'hiver s'était passé sans qu'ils ne se signalent à l'attention de personne; on avait même supposé que les seigneurs du lieu avaient pu négocier leur départ, puisque leurs barques avaient été vues cinglant vers l'Ouest toutes voiles dehors.

Tard dans l'après-midi, alors que Lilou rameutait les chèvres, les moutons plus dociles étant déjà engagés sur le chemin, Margarita eut son regard attiré par une étrange colonne de fumée montant de la colline d'en face.

Rentrant le soir, elle en parla à sa tante. Tous au village avaient remarqué cette curieuse fumée venant d'un lieu inhabité : des chasseurs sans doute...

Une semaine passa. Margarita ne rapportait de ces habituelles allées et venues que d'attentives observations d'écureuils espiègles, ou des bouquets odorants de violettes cueillies sous les oliviers.

L'après-midi du jeudi suivant, alors qu'elle s'était assoupie à l'ombre d'un genêt, la fillette fut brutalement réveillée par les aboiements furieux de Lilou. Margarita n'eut pas le temps de se redresser, que sept hommes en armes, la tête enturbannée, entouraient déjà la modeste bastide de pierres sèches.

Une silhouette blanche, le visage voilé, montant un cheval gris, semblait diriger du doigt et de la voix la petite troupe qui s'activait à rassembler les moutons.

Alertée par les cris, Margarita s'approcha, saisie par la taille, elle fut hissée sur la croupe du cheval, bâillonnée et emportée morte de frayeur.

Lorsque enfin on lui dégagea la vue, la nuit était tombée et seules les flammes hautes d'un grand feu éclairaient la scène. De grands hommes au teint basané parlant une langue inconnue rôtissaient de la viande, alors qu'elle était étendue sur un tapis près d'une femme vêtue de blanc à la voix caressante :

« Je suis Naïma. Nous ne te voulons aucun mal, mais nous avions faim mes hommes et moi. Qui es-tu ? »

Margarita raconta son histoire, qui parut attendrir Naïma la Maure.

« Pour notre sécurité, je ne peux te relâcher. Écoute-moi, ce soir nous descendrons vers la mer, pour rejoindre nos felouques, et de là notre pays vers Cordoue... Viens avec moi, tu seras bien traitée; je n'ai pas d'enfant et je ferai de toi ma fille si tu le veux. » Margarita accepta de suivre sa nouvelle destinée.

Puis commença la longue descente nocturne vers la côte, au travers des vallons boisés.

Parvenus aux premières lueurs du jour dans la sombre vallée du Malvans, les Sarrasins tombèrent dans une embuscade tendue par les hommes de Guillaume de Gruetta seigneur d'Antibes.

Bien peu en réchappèrent. Naïma et quelques fidèles rebroussèrent chemin vers les collines.

Blessée, Naïma, avant de rendre le dernier soupir, confia à sa captive le secret de la cachette du trésor de la Maure, où s'entassait le fruit des razzias opérées sur la côte depuis des décennies.

« Garde-le pour toi et sois riche et heureuse, comme j'aurais souhaité le devenir ; j'étais comme toi bergère dans une île de soleil au large de Barcelone, avant de devenir la favorite puis la veuve d'Ibrahim, le célèbre chef sarrasin qui mit à sac les côtes de Toulon à Menton. Toutes ces richesses sont à toi, fais-en bon usage ! »

Libérée, Margarita regagna Saint Jeannet, oublia son aventure et reprit sa pauvre existence entre son troupeau et sa petite famille adoptive.

Quelques années plus tard, à l'âge où l'on se marie, la jeune fille ne trouvait aucun parti soucieux de s'intéresser à une souillon sans dot ni espérances.

C'est alors qu'elle se souvint du trésor de la Maure et des dernières paroles de Naïma.

Margarita en retrouva une partie, qui lui permit tout de même d'acquérir les grasses terres du bord du Var; le reste du trésor dort encore sous les chênes de la colline de la Maure.

Devenue riche, honorée, anoblie du titre de ses terres, Margarita Trastour, baronne des Pugets, épousa en grande pompe le 21 juin 979, dans la petite église de Saint Jeannet, Arnulf Ruffi fils du seigneur de Cagnes.

L'oncle Raymond, la tante Marie, ses frères et sœurs, les larmes aux yeux, alors que les cloches carillonnaient d'allégresse, accompagnèrent le cortège nuptial jusqu'à la place du marché, où un banquet devait réunir tous les habitants du village.

Arnulf et Margarita eurent beaucoup d'enfants, ils vécurent longtemps heureux, entourés de l'estime et de l'affection de leurs proches et de leurs sujets.

Aujourd'hui les quartiers de la Maure et de la Baronne, sur la commune de la Gaude, perpétuent encore le souvenir légendaire de la pastourelle du Suy Blanc.

 

Extrait des « Histoires et légendes des Balcons d’Azur » d’Edmond ROSSI (Éditions Campanile)

Contact :

edmondrossi@orange.fr


SAINT LAURENT DU VAR HISTOIRE ET PATRIMOINE

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Voici des ouvrages consacrés au passé et à la mémoire de Saint Laurent du Var ;

« Saint Laurent, Porte de France » Editions SERRE, Nice, 1980

« Saint Laurent du Var à travers l’Histoire » Alandis Editions, Cannes, 2004

 « Un Peu d’Histoire de Saint Laurent du Var » Editions Alan Sutton, Saint Cyr sur Loire, 2009

 « Mémoire en images de Saint Laurent du Var » Editions Alan Sutton, Saint Cyr sur Loire, 2012

 Site spécialisé :

 http://saintlaurentduvarhistoire.hautetfort.com/

 Edmond ROSSI écrivain et historien auteur de ces études a effectué l’inventaire des monuments historiques de la commune de 1976 à 1977. Il lancera le concept de « Saint Laurent Porte de France » en 1980, avec le titre de sa monographie et sera également l’initiateur en 2006 de la fête annuel des « Gueyeurs », ces Laurentins intrépides chargés jadis de conduire les voyageurs dans la périlleuse traversée du fleuve Var. Edmond Rossi occupe les fonctions de « correspondant histoire » au quotidien « Nice Matin » dans lequel il tient une chronique régulière sous le titre « Un Peu d’Histoire » de 2003 à 2010.

 Voir le site de l’auteur :

 http://alpazur-edmondrossi.monsite-orange.fr

LA NAPOULE : LE CHÂTEAU DE L’ÉTRANGE

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La Napoule présente au bord de mer un magnifique château qui bien que sérieusement remanié, conserve une partie de la forteresse médiévale de Guillaume de Tourrettes-Villeneuve. On y distingue la « tour sarrasine », donjon polygonal avec tourelles d’angles et mâchicoulis du XIVème siècle, ainsi que des courtines creusées à la fin de ce même siècle.

Le château de La Napoule est démantelé en 1707 par le Duc de Savoie qui incendie le village. Nouvelle destruction en 1747 par l’armée autrichienne, il ne restera du château qu’un mur délabré et deux anciennes tours au milieu des ruines.

Après la Révolution, le château est signalé démantelé en 1808.

C’est en 1918 qu’un couple d’américains, M. et Mme Clews, se rend acquéreur des vestiges de l’ancien château seigneurial des Villeneuve dont il ne subsistait comme témoins du passé que les deux vénérables tours.

Peintre et sculpteur, passionné par le Moyen Âge, M. Clews entreprend de faire construire un nouveau château sur les ruines de l’ancien.

Des jardins occuperont la cour de jadis. Les sculptures de l’artiste propriétaire, inspirées du gothique, le cloître, la crypte, les terrasses, les vitraux, les portails et les jardins ont été réédifiés dans un style néo-médiéval anglican, ce décor a valu à l’ensemble d’être classé.

Mme Clews a fait de cette demeure une fondation d’art qui accueille les artistes dans ce cadre insolite qui peut être visité.

Le bestiaire sculpté par Henry Clews fait de serpents, de dragons et autres monstres inquiétants habite les multiples pièces plus ou moins obscures du château créant une atmosphère singulière qui touche au mystère.

A chaque détour, le visiteur parcourt un long chemin initiatique fait de messages et de symboles ésotériques placés là par l’artiste qui puisa son inspiration dans un fantastique où se mêlent malice et horreur.

Dans ce décor mystérieux et anachronique, le Moyen Âge est prétexte à favoriser l’accès au merveilleux à travers un expressionnisme délirant.

Il faut savoir que le couple Clews plongeait dans le passé jusqu’à porter des costumes médiévaux, par conviction ou par jeu, ils vivaient selon les traditions de cette lointaine époque dans le cadre qu’ils avaient bâti.

Poursuivant ce voyage hors du temps, leurs certitudes s’affirmeront jusqu’au-delà de la mort dans le choix de leurs sépultures.

La magnifique crypte conserve leurs tombeaux ouverts exposant les deux cercueils des défunts.

Adeptes du spiritisme, Mary et Henry souhaitaient que leurs âmes puissent s’évader et se retrouver dans une pièce fermée, au plus haut de la crypte où personne n’a jamais accédé.

Edmond ROSSI

 http://alpazur-edmondrossi.monsite-orange.fr/

SECRETS DE TEMPLIERS

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Des centaines d'année après leur disparition, les Templiers et leurs mystères fascinent toujours.

Le livre de l'historien régional Edmond Rossi fait le point sur leur présence en Provence orientale et dans les Alpes-Maritimes,« département de France le plus pourvu en possessions templières ».

Appelés en Provence pour lutter contre les Sarrasins qui s’y maintenaient 400 ans après avoir été battus à Poitiers par Charles Martel, les Templiers étaient plus de 600 et possédaient plus de 700 exploitations agricoles dans les Alpes- Maritimes à la veille de leur anéantissement par le roi de France Philippe le Bel.

Au fil des pages, de Vence et du Broc jusqu’au Verdon et à la pittoresque principauté de Seborga, Edmond Rossi fait revivre ces moines soldats, leurs cinq commanderies azuréennes, leurs multiples possessions… Et la quête obstinée de leurs supposés trésors.

« Les Templiers en Provence orientales et dans les Alpes Maritiùes » par Edmond Rossi ; 250 pages, « Éditions Campanile », 22 Fjros.

  • Laurent Quilici ( NICE MATIN)

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Ce livre est disponible ; dédicacé par l’auteur en contactant ;

edmondrossi@orange.fr

SAINT DALMAS LE SELVAGE UN MONDE À PART

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Situé à l’extrémité Nord du département et encore au siècle passé, à 33 heures de marche de Nice, par le chemin de la Tinée, Saint Dalmas le Selvage conserva longtemps un particularisme propre à sa situation isolée de village de haute montagne, à 1500 mètres d’altitude.

L’autarcie régnait ici comme une nécessité quotidienne, encore plus évidente de Novembre à Avril avec le long sommeil de l’hiver. Les hommes valides partaient alors sur les routes d’Europe avec leur vielle à roue - la “ sansougna ” - pour faire danser leurs marmottes vers Lyon, Genève et même Londres et Copenhague. Saint Dalmas conserve le souvenir d’une messe réunissant 30 vielleux dans un concert remarquable.

Les chroniques rapportent qu’un vielleux du lieu fut reçu avec sa petite partenaire à la Cour d’Angleterre par Georges III et qu’un autre eut ce même privilège auprès de Louis XVIII, exilé à Gand au moment des Cent Jours.

La fabrication des vielles à roue s’effectuait au village avec des caractéristiques propres. Les instruments sortis de ces ateliers, très élaborés, comme les vielles “ organisées ”, portèrent loin la renommée des artisans du lieu. L’un d’entre eux, un certain Chemin, ouvrit une boutique célèbre à Grenoble au XVIIIème siècle, pour la qualité et la beauté de ses créations.

La légende veut qu’un vielleux invité à une noce au hameau voisin de Bousieyasse eut la vie sauve grâce à son instrument. De retour vers St. Dalmas par le col de la Colombière, poursuivi par un loup féroce, le malheureux musicien commença par le retarder en lui jetant quelques beignets rapportés dans sa besace. Mais très vite à bout de ressources, il se mit alors à jouer de la vielle. Effrayé par les notes grinçantes, le loup s’enfuit en hurlant. Devant cette victoire inattendue, le vielleux regretta de n’avoir pas joué plus tôt et d’avoir dû ainsi sacrifier de si rares et délicieux beignets.

La chasse à la marmotte s’organisait en Novembre par le déterrage des petits mammifères capturés, dépiautés, vidés et dégraissés, mis ensuite à sécher dans “ le poli ” - vaste grenier de la fonctionnelle ferme de la Haute Tinée.

Dans ce même “ poli ” et jusqu’au Printemps, était également remisée en cas de décés hivernal, la dépouille de celui qui ne pouvait être enterré dans le sol gelé.

Une sorte de canne coudée à une extrémité, ferrée de l’autre, “ l’échéïone ” permettait l’extraction de l’animal de son terrier.

La viande et la graisse, conservées tout l’hiver, assuraient la nourriture des femmes, des enfants et des vieux, concentrés avec bétail, fourrage et litière dans la vaste ferme engloutie sous la neige. Pas loin de là à Bayasse, les marmottes capturées vivantes, placées dans des cages enterrées, répondaient aux mêmes exigences.

Les veillées, dans le contexte d’un hiver long et rigoureux, tenaient une place importante. Elles se déroulaient dans la chaleur humide des étables, à la clarté des lampes à huile de graisse de marmotte, chacun s’y occupait en laissant les anciens développer la trame inépuisable des histoires légendaires du passé. Parmi les activités de ces veillées signalons la typique préparation des amandes retirées des noyaux brisés des affatoux (en français : abrignons ou pruneaux sauvages). Les noyaux étaient cassés avec un maillet en bois, sur des planches creusées de petits trous. Les amandons ainsi obtenus étaient portés au Printemps au moulin le plus proche pour fournir une huile comestible très appréciée.

 Coïncidant avec l’arrivée de l’hiver, la nuit des morts donnait lieu à un glas symbolique interminable, carillonné jusqu’à l’aube. Deux cuissons de pain coupaient la monotonie de l’hiver : “ lou tchaoutchisse ” et “ lou tchaoutchasse ” (début Décembre et fin Janvier), les événements étaient situés par rapport à ces deux dates clés.

Pour construire les rares parties maçonnées des maisons bâties en bois de mélèze, on extrayait le gypse, calciné sur place, au bas du vallon de la Combe. Pour passer un bon hiver et éviter la maladie on buvait et conservait l’eau de la “ Fuont sant ” qui sort au Pas des Lauzes. L’huile de graisse de marmotte faisait merveille contre les affections rhumatismales. Les mulets n’étaient pas oubliés, pour la Saint Jean, ils étaient bénis sur la place du village, après avoir goûté la rosée du matin dans les près voisins.

Les sorcières possédaient elles aussi leur quartier réservé, reléguées dans l’hostile vallon de la Combe, elles pouvaient s’y livrer à leurs ébats sans troubler la quiétude des habitants. Si les sauterelles envahissaient les adrets des Tronciés, terres à céréales de la petite communauté, tout rentrait dans l’ordre par la seule intercession du prieur. Il leur “ donnait quartier ” en face, de l’autre côté du vallon de Sestrière, par la seule grâce d’une bénédiction.

Au XIXème siècle, les pôles d’attraction migratoires ne changent guère. Les hommes valides partiront surtout pour Lyon et un peu moins vers Marseille, pour s’y embaucher l’hiver chez les marchands de bois et charbon.

Lorsque la Révolution Française secoua la paix du village, le seigneur de la famille Eymeric jugea plus prudent de quitter Saint Dalmas pour se réfugier d’abord à l’île de Guernesey, puis de là en Angleterre.

Environ deux siècles plus tard, un jeune homme blond, au français hésitant, visita un jour d’été Saint Dalmas pour y retrouver la grosse maison face à l’église, reliée à celle-ci par un souterrain : le “ château ” de ses ancêtres, dont les armoiries[1] seraient devenues celles du village.

Extrait de « Histoire et Patrimoine des vallées du Mercantour » d’Edmond ROSSI, Éditions des Régionalismes 2014

“ D’argent au trois sapins de sinople, en fasce, accompagnés, en chef, d’une croix du Temple de gueules ”. Dans ces armoiries, les sapins évoquent la forêt qui entoure Saint Dalmas et qui est présente dans le toponyme “ Selvage ”. La croix du Temple rappelle que le village fut créé par les Templiers qui le vouèrent à Saint Dalmas le Selvage.

PONT DE LA MARIÉE

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« Nul ne peut se sentir à la fois responsable et désespéré »

Saint Exupéry

 AU « PAYS DES ROCHES ROUGES » : LE PONT DE LA MARIEE

Les abyssales gorges de Daluis, taillées dans les roches rouges, constituent un site touristique réputé encore hanté par une dramatique histoire vraie.

A la sortie des gorges, en remontant la vallée du Var, surplombant le précipice, une croix noire plantée dans les schistes rouge sang, immortalise un tragique événement.Que s'est-il passé le 30 juillet 1927 ?

Ce jour là à Guillaumes arrive sur la place une superbe voiture américaine, les voitures sont plutôt rares et ne passent pas inaperçues. Un couple descend du véhicule, ils ont retenu une chambre à l 'hôtel. Les indiscrétions dans le village vont bon train. Il ne s'agit ni d'un prince ni d'une princesse mais d'un couple en voyage de noce des « gens très riches » au pourboire facile, gage de considération.

Une enquête nous a permis de connaître le nom du marié : Bernard Baillet, sans profession, domicilié au Vésinet ( Seine et Oise), son épouse, une jeune parisienne, Marie-Louise PION, née le 5 février 1905 avait âgée alors de 22 ans.

A 21 heures ce soir là, le couple déclare à l'hôtelier qu'il désire visiter les gorges.

La puissante limousine balaye la route de ses phares. La voiture s'arrête à l'entrée des gorges, devant le pont qui enjambe le Var reliant les deux routes. Sa hauteur de 80 mètres en fait le point le plus vertigineux des gorges.

A 22 heures, la grosse voiture revint à toute vitesse au village, un homme affolé en sort en déclarant que son épouse, trompée par l’obscurité, a sauté le pont.

Les secours s'organisent immédiatement sous la conduite du brigadier chef Olivesi. A la lumière blafarde des fanaux, on fouille les gorges, mais à minuit par sécurité les recherches sont abandonnées.

Tout reprend le lendemain à l'aube. Au jour naissant, 80 mètres plus bas, dans les remous du Var, le corps de la jeune mariée est repéré.

Aucun témoin à ce drame, si ce n'est un rayon de lune. L'enquête, se référant au dire du mari, conclut à l'accident. Pourtant on chuchote. On trouve dans l'attitude du mari des bizarreries qui ne sont peut être au fond que le reflet du chagrin.

Mais quand même, pourquoi une craintive femme se serait approchée du seul endroit où le garde-fou est inexistant. On s'étonne que son époux ne fut point à ses cotés durant cette promenade, prêt à la rattraper immédiatement dans le cas d’un faux pas. Bien d’autres points surprennent !

Seuls, la nature, Dieu et les deux protagonistes, étaient témoins. La mariée a emporté son secret dans le gouffre des gorges, si secret il y a.

Sur les registres de l'état civil de Guillaumes, l'enregistrement de ce décès fut fait sur la déclaration du menuisier du village.

Ce drame servit la cause du tourisme naissant. Le pont du tramway fut renommé « le pont de la Mariée ».

Donc pas de légende de jeune femme venue se suicider le soir de son mariage, faute de pouvoir épouser celui qu'elle aimait. Pas davantage de légende de seigneur et princesse. A la base de tout cela un drame banal, un accident stupide, après tant d'années acceptons simplement la version officielle.

Aujourd’hui, si certains assurent avoir aperçu la blanche silhouette fantômatique de la mariée déambuler sur le pont les nuits de pleine lune, d’autres plus audacieux s’élancent dans le vide du haut du pont accrochés à un élastique comme un défi au tragique souvenir de la malheureuse mariée.

 Extrait des « Contes et Légendes du Pays d’Azur » Edmond Rossi (Éditions Sutton), contact :

 edmondrossi@orange.fr

HISTPOIRE ET LÉGENDES DE LA GAUDE

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LA GAUDE: RÉFÉRENCES HISTORIQUES

 Voici l’ouvrage consacré au passé et à la mémoire de La Gaude

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HISTOIRES ET LEGENDES DES BALCONS D’AZUR »

 Auteur : EDMOND ROSSI

Éditeur : ÉDITIONS CAMPANILE (B.P.29 06901 Sophia-Antipolis cedex)

année: 2011

 De La Gaude à Vence et au Broc, le vaste belvédère qui surplombe la Méditerranée et le Var reste méconnu.

La région provençale des « Balcons d'Azur » renferme pourtant des trésors historiques et architecturaux qu'il est urgent de découvrir, au-delà de la splendeur des paysages. C'est à ce voyage insolite et révélateur que nous convie l'auteur, le long d'un amphithéâtre, au cœur duquel s'égrènent les célèbres fleurons de VENCE, LA GAUDE, SAINT-JEANNET, GATTIÈRES, CARROS, LE BROC. Les « HISTOIRES ET LEGENDES DE LA GAUDE » occupent un large chapitre de l’ouvrage, à la mesure de son riche passé.

 Depuis les premiers habitants, ces Ligures qui enivrèrent Hercule au vin du cru, « comparable au nectar des Dieux », de son sarcophage romain au légendaire « Trésor de la Maure », avant d’y côtoyer les mythiques Cathares venus s’y réfugier et aux Templiers très à l’aise en ce lieu, La Gaude est source d’extraordinaires histoires.

Son fabuleux Château théâtre des troublantes expériences d’un mystérieux alchimiste « faiseur d’or », ses chroniques décrivant les épouvantables tourments de la guerre, avant que les terribles « Brigands de la Garbasse » n’y ajoutent leur lot, tout concoure à retrouver ici au fil des pages l’histoire passionnante de ce village de l’extrémité est de la Provence.

Les témoignages des dramatiques rencontres d’intrépides Gaudois confrontés à la présence hostile du Loup confirment leur caractère bien trempé qui fit leur renommée.

Leur rude terroir privé d’eau inspirera à Marcel Pagnol venu s’y installer, sa célèbre « Manon des Sources ».

Enfin pour compléter le tout, les nombreux vestiges archéologiques y sont recensés et situés.

Un livre de référence indispensable pour connaître le passé et la mémoire de La Gaude.

Cet ouvrage illustré, de 160 pages est disponible dédicacé par l'auteur au prix de 18 € en contactant: edmondrossi@orange.fr

 Proposé également dans toutes les bonnes librairies et en ligne :

 http://www.diffusion-fred.com/auteur-100.aspx

 Site spécialisé :

 http://pays-d-azur.hautetfort.com/

 Edmond ROSSI écrivain et historien auteur de cette étude a effectué l’inventaire des monuments historiques de la commune de Saint Laurent du Var (1976 à 1977). Il a occupé les fonctions de « correspondant histoire » au quotidien « Nice Matin » dans lequel il a tenu une chronique régulière sous le titre « Un Peu d’Histoire » de 2003 à 2010.

 Voir le site de l’auteur :

 http://alpazur-edmondrossi.monsite-orange.fr

LE CARNAVAL DES ALPES MARITIMES

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L'origine du carnaval remonte à l'antiquité. Dans de très nombreuses civilisations antiques, des fêtes étaient organisées à l'approche du printemps pour célébrer la fin de l'hiver et le retour des beaux jours et de la saison des plantations.
De grands festins étaient organisés avec tout le surplus de provisions qui subsistait de l'hiver. Pendant plusieurs mois le peuple s'était serré la ceinture pour ne pas risquer de manquer de nourriture avant la fin de l'hiver.
L'arrivée du printemps marque le réveil de la nature et le retour des animaux aux pâturages avec l'assurance d'avoir du bon lait, des oeufs et de la viande pour toute une saison.
C'est l'occasion de faire la fête et elle se manifeste sous différentes formes suivant les bourgs et villages.

Dès le Moyen Âge, l'Église adopte les pratiques païennes des peuples de la montagne et intègre dans son calendrier les célébrations saisonnières qui marquent les grands moments de la vie rurale. Bénédictions, offrandes, saints protecteurs aux multiples missions permettent d'assimiler les anciennes superstitions et de les maîtriser.

Jadis, tout débutait au cœur de l'hiver avec les premiers frissons annonciateurs du réveil de la nature. Le Carnaval, symbole de la fin tant attendue d'une période particulièrement rude pour les montagnards, déchaîne alors la gaieté dans chaque village ou hameau, avec ses chants, ses déguisements, ses danses, ses farces, ses jeux. L'ensemble de la population, jeunes et vieux, assiste à ces sortes de saturnales, où l'on se libère d'un long engourdissement. La vie reprend ses droits, bafouant parfois l'autorité en place, pour instituer un règne éphémère mettant pendant quelques jours le monde à l'envers. Le Mardi gras, les choses atteignent au paroxysme, mais hélas! il faut déjà tuer le roi de la fête.

 « Carementrant » ou « lou paillassou » (mannequin de paille) est brûlé sur la place du village, après un dernier tour, et le mercredi des Cendres tout rentre dans l'ordre avec l'arrivée du Carême. Venues du fond des âges et citées dès le Moyen Âge, les réjouissances carnavalesques s'échelonnent allégrement du mois de janvier au mois de mars..

Le rituel primitif du passage de la léthargie hivernale au réveil printanier de la nature s'accompagne, dans nombre de localités, de l'exécution de facéties et de simulacres de combat où le dieu Hiver reçoit chaque fois une impitoyable correction. Divers personnages de blanc vêtus représentent alors la froidure, victimes de jugements fantaisistes ou de farces sévères à base de suie et de charbon de bois. Bal et repas collectifs clôturent en général ces épisodes favorables à la venue de la belle saison.

 

Pour en savoir plus, découvrez le livre « Histoire et Légendes du Pays d'Azur » chez vous, dédicacé par l’auteur sur simple demande à

 edmondrossi@orange.fr


LES LOUPS AU PASSÉ

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HISTOIRES DE LOUPS EN PAYS D’AZUR D’EDMOND ROSSI Le loup est de retour en France et plus exactement près de nous, dans le Parc du Mercantour et les Alpes du Sud. Ce « grand méchant loup », cauchemar de nos nuits d’enfant, traînant dans la mémoire collective des générations de « mères-grand » et de « chaperons » dévorés tout cru, revient cette fois sur notre territoire nanti du statut intouchable d’espèce protégée par le Conseil National de la protection de la nature et la Convention de Berne. Réhabilité et qualifié de « prédateur indispensable à la chaîne alimentaire et aux rétablissements des équilibres naturels », le voici blanchi de tous ses crimes passés et à venir et toléré aux portes de nos villages. L’homme encore une fois a décidé du destin de la bête avec sa propre logique. Pourtant, les souvenirs laissés dans la mémoire de nos aïeux ne sont pas tendres et méritent qu’on s’y arrête. Les Alpes Maritimes ou « Pays d’Azur », nées de la rencontre des Alpes et de la Provence, offrent un cadre exceptionnel fait de vallées aux forêts sauvages et de villages perchés aux traditions vivaces.

Aujourd’hui une centaine de loups peuplent le secteur avec un vif débat autour de leur présence. Edmond Rossi, historien, auteur niçois de différents ouvrages sur le passé et mémoire de sa région, présente ici une trentaine de récits recueillis dans les annales de la région.*

Pour commandez ce livre abondamment illustré et dédicacé contactez :

edmondrossi@orange.fr

LIEUX MYSTÉRIEUX DE LA CÔTE D'AZUR

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LIEUX MYSTÉRIEUX DE LA CÔTE D’AZUR

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La Côte d’Azur, joyau international, possède un particularisme original souvent masqué par la futilité de ses apparences.

 Terre de contrastes qui s'étend des rives de la Méditerranée aux sommets alpins, la Côte d’Azur concentre sur son territoire une palette quasi unique de paysages et de sites, nés de la rencontre des Alpes et de la mer.

Ce merveilleux décor de carte postale entraîne invariablement le visiteur vers la magie du rêve.

 Le cadre exceptionnel, la richesse remarquable du patrimoine architectural et naturel attestent d'une culture spécifique et d'une histoire souvent ignorée, inscrites dans ces villages perchés depuis le bord de mer jusqu’aux vallées chargées de troublantes merveilles.

 Entre le bleu du ciel et celui de la mer, la féerie du décor inspire déjà l’insolite, apparent dans l’omniprésence de la pierre, laquelle témoigne ici, depuis la venue de l’homme.

 La réalité d’une « Côte d’Azur mystérieuse », conditionnée par sa situation de carrefour géographique, s’explique par une histoire tourmentée et féconde qui couvre toutes les périodes de l'aventure humaine.

 Vestiges chargés de secrets, énigmes et monuments païens, trésors légendaires offrent un ensemble exceptionnel de passionnantes reliques à découvrir.

 Comme l’indique Jean Giono, subtile connaisseur de la Provence: «Quand les mystères sont très malins ils se cachent dans la lumière», chaque décor de la Côte d’Azur affirme avec vigueur cette observation.

 Laissons-nous entraîner vers ces « Lieux Mystérieux », d’une Côte d’Azur chargée d’histoires et de troublantes légendes.

 Plus de vingt sites insolites ont été sélectionnés par l’historien Edmond Rossi aux quatre coins du département des Alpes Maritimes.

 Ce livre numérisé est accessible chez vous sur simple demande à:

edmondrossi@orange.fr

HISTOIRES ET LÉGENDES DE VILLENEUVE D'ENTRAUNES

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  • Niché sur les bords du Var, aux limites nord-ouest du département des Alpes-Maritimes, à une centaine de kilomètres de Nice, Villeneuve d’Entraunes, à 900m d’altitude, compte une centaine d’habitants dont trente résidents permanents. En 1754, l’enquêteur du Roi de Piémont-Sardaigne, Gaspard Joanini, témoigne de son isolement en indiquant : “ Ce lieu se trouve en plaine, au milieu des montagnes, distant de la présente ville (Nice) de deux jours et demi en passant dans le domaine de la France par Cros (Ascros) ou Entrevaux et passant dans les Etats de sa Majesté (le Duc de Savoie) quatre jours, ce qui toutefois n’est pas possible en hiver. Il est composé de 46 feux et 200 personnes. Il touche aux territoires de St. Martin, Sauze, Châteauneuf et à celui de Guillaumes en France ”. Le Var tranche le val alpin, opposant les ubacs boisés des montagnes d’Enaux aux adrets marneux où s’étale le village dominé par les écarts du Claous et de Bantes, le tout écrasé par la masse grise des falaises du Rocher de la Maïre à l’origine du terrible torrent du Bourdous. L’Histoire du village n’est qu’une longue lutte contre les débordements dévastateurs du Bourdous. Sorte d’oued le plus souvent asséché, capable d’enfler en quelques minutes à la suite d’un orage, pour se transformer alors en une coulée de boue noire précédée d’un souffle qui descend en grondant à la vitesse d’un cheval au galop, balayant tout sur son passage. Ouvrage illustré, disponible en CD en contactant: edmondrossi€wanadoo.fr prix 15€

Consulter, du même auteur, le livre « Du Mistral sur le Mercantour » inspiré par le passé de Villeneuve d’Entraunes.

Les dieux se sont réfugiés au cœur des régions montagneuses, prédisposant les sommets à devenir de fascinants hauts lieux de l’étrange. A l’extrémité des Alpes du Sud, le « Parc naturel du Mercantour » confirme avec éclat cette vocation établie depuis les origines de l’humanité.

Accrochés à la caillasse au-dessus de gorges étroites et impénétrables, les villages perchés, maintenus à l’écart des bouleversements, ont su résister au temps et garder d’admirables témoignages du passé. Parmi ceux-ci, des récits originaux véhiculés jusqu’à nous par les bourrasques du mistral comme autant de feuilles d’automne. Edmond Rossi, historien originaire du val d’Entraunes, nous invite à pénétrer l’âme de ces vallées, grâce à la découverte de documents manuscrits inédits, retrouvés dans un grenier du village de Villeneuve.

Si les « récits d’antan » présentent des histoires colportées aux veillées depuis la nuit des temps, les « faits divers » reflètent une réalité contemporaine d’une troublante vérité. Edmond Rossi est depuis son plus jeune âge passionné par l’histoire de sa région. Il signe ici son troisième ouvrage aux Editions Alan Sutton.

«Du Mistral sur le Mercantour» (Editions Sutton),

En vente sur Internet http://www.editions-sutton.com

ou dédicacé, au prix de 21 euros, plus frais d’envoi, en contactant edmondrossi@wanadoo.fr

Les « HISTOIRES ET LÉGE NDES DE VILLENEUVE D’ENTRAUNES » sont également disponibles en version numérisée à cette même adresse.

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DEUX LIEUX MYSTÉRIEUX DE LA CÔTE D'AZUR

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Voici, parmi bien d’autres, deux exemples de lieux insolites présentés par l’historien Edmond Rossi dans son ouvrage «  LIEUX MYSTÉRIEURIEUX DE LA CÔTE D’AZUR »

LES RUINES DU VILLAGE MAUDIT DE ROCCASPARVIÈRA

Roccparvièra, comprenez "rocher des éperviers" en Niçois. Ce lieu, aux allures de village fantôme, s'arrache d'une falaise surplombant la vallée du Paillon.

Perchées à 1200 mètres d'altitude, les ruines de Roccasparvièra sont le résidu d'un village vidé de sa population au XVIIe siècle, maudit par la reine Jeanne de Provence, souveraine damnée par le Diable.

Accessible à pied, à une heure de Duranus ou deux heures de marche de Coaraze, le hameau a subi de nombreux tourments: tremblements de terre, crimes atroces, peste, famine... On dit qu'il erre encore des âmes perdues entre les murs de ce village hanté, où près de 350 habitants vécurent au XIII ème siècle.

Aujourd'hui, seule sa chapelle toujours debout, a résisté à la terrible malédiction de la reine Jeann,

Le site et sa légende ont été présentés à la télévision sur RMC découverte en février 2016 par le spécialiste Edmond Rossi.

 

LE TROPHÉE DE LA TURBIE OU « TOUR HEUREUSE »

Si aujourd'hui la "Turris Beata"(du latin "tour heureuse") est en partie détruite, c'est parce qu'elle fut attaquée successivement par les Sarrasins, les Wisigoths ou les Lombards.

Les Romains avaient érigé cette tour en hommage à l'empereur Octave Auguste, qui avait colonisé la région. Mais les guerres ne sont pas la seule résultante de la destruction du bâtiment.

Les moines des Lérins s'y sont aussi attaquée, y voyant un symbole païen sujet à de nombreuses superstitions et croyances...

Et pour cause, la légende raconte qu'un mage satanique appelé Aldemaüs s'ingéniait, dans l'antre de la tour depuis les hauteurs de la Turbie, à détruire les couples heureux comme la Niçoise Tiburge, épouse du comte de Narbonne, dont l'union fut sauvée grâce à ... Saint-Honorat, qui donna son patronyme à l'une des Îles de Lérins.

Découvrez le livre numérisé d’Edmond Rossi sur simple demande à :

edmondrossi@orange.fr

HISTOIRE SECRÈTE DE LA CÔTE D'AZUR

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Les Alpes Maritimes, joyau international, possèdent un particularisme original souvent masqué par la futilité des apparences de la Côte d'Azur.

 

Terre de contrastes qui s'étend des rives de la Méditerranée aux sommets alpins, les Alpes Maritimes concentrent sur leur territoire une palette quasi unique de paysages et de sites, nés de la rencontre des Alpes et de la mer.

 

Ce merveilleux décor de carte postale entraine invariablement le visiteur vers la magie du rêve.

Le cadre exceptionnel, la richesse remarquable du patrimoine architectural et naturel attestent d'une culture spécifique et d'une histoire souvent ignorée, inscrites dans ces villages perchés depuis le bord de mer jusqu’aux vallées chargées de troublantes merveilles.

 

Entre le bleu du ciel et celui de la mer, la féerie du décor inspire déjà l’insolite apparent dans l’omniprésence de la pierre, laquelle témoigne ici, depuis la venue de l’homme.

 

La réalité des Alpes Maritimes, conditionnée par sa situation de carrefour géographique, s’explique par une histoire tourmentée et féconde qui couvre toutes les périodes de l'aventure humaine.

 

Vestiges chargés de secrets, énigmes et monuments païens, trésors légendaires offrent un ensemble exceptionnel de passionnantes reliques à découvrir.

 

Depuis les abondants dolmens et tumulus du Néolithique jusqu’aux 45 000 gravures des hommes du Bronze dans la « Vallée des Merveilles » pour aboutir aux 350 castellaras des Celto-Ligures bâtis sur les collines, la préhistoire s’affirme avec vigueur, avant que les Romains ne marquent le territoire de leur présence.

 

Au départ des Sarrasins, quelques 140 châteaux dressés par de turbulents seigneurs vont garantir une paix relative propice à l’installation de grandes abbayes rivalisant avec la sorcellerie et les hérésies, avant l’active présence d’un millier de tenures des mystérieux Templiers.

 

La division du territoire entre la France et la Savoie entraînent des guerres successives, sources de pillage et brigandage de troupes en campagne, conjuguées aux razzias des Barbaresques.

 

Au fil des siècles, les Alpes Maritimes, terre de douloureuses tragédies, connaîtront l’abandon de leurs villages où les malheureux habitants avaient tenté de sauver leurs biens en les cachant, faisant naître les espoirs d’avides chasseurs de trésors.

 

Edmond Rossi, historien passionné par le passé et la mémoire de sa région, nous invite à décrypter un univers étrange et nous dévoile ainsi une large part d’un aspect méconnu de « L’Histoire secréte des Alpes Maritimes ».

 

Ce livre de 327 pages est disponible en ligne à la FNAC et chez Amazone ainsi que chez EDILIVRE au prix de 25,50 € .

Pour en savoir plus contacter :

edmondrossi@orange.fr

 

 

 

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